Le polythéisme levantin est la religion traditionnelles des peuples du levant, qui déifient des Anciens de l’âge du mythe. Elle est composée d’un vaste panthéon de divinités, la principale étant Eriod le dieu triton, porte-tempête et protecteur des marins. Chaque cité du Levant entretient un temple en son honneur, ainsi qu’une multitude de temples mineurs à la gloire des divinités inférieures.

La religion levantine n’est pas basée sur des dogmes strictement religieux, mais plutôt sur une série de mythes et de rites commun, les levantins entretenant un rapport individuel avec les divinités, celles-ci favorisant les mortels grâce à des signes terrestres. L’absence de dogme ne signifie pas pour autant l’absence de piété, et les levantins tiennent certaines valeurs pour sacrées : on attend d’une personne de la cité qu’elle révère les mêmes dieux que ses congénères et certains actes, comme l’attaque d’un temple, l’endommagement de la figure d’un dieu ou l’attaque d’un prêtre sont considérés comme blasphématoires et impies.

Les levantins sont connus pour leurs nombreux contes épiques ayant ont persistés jusqu’à nos jours, narrant les histoires glorieuses des premiers marins levantins qui naviguaient alors aux côtés des Anciens dans leur guerre impitoyable contre les démons. Ces récits et ces héros légendaires enseignent des leçons morales sensées guider les hommes vers une certaine forme de sagesse. De nombreux rites religieux sont pratiqués, comportant différentes festivités ainsi que la pratique régulière d’offrandes aux temples, mais ces pratiques divergent beaucoup d’une cité à l’autre et sont donc très régionalisées. Il est coutume pour un levantin de se plier aux us de la cité qui l’héberge, agir autrement peut être considéré comme insultant ou blasphématoire. D’ordinaire les levantins sont assez tolérants envers les étrangers et leur religion pour peu qu’elle n’entrave pas leurs propres pratiques.

Il existe un clergé différent pour chaque divinité, pratiquant et leurs rites peuvent grandement varier. Les prêtres et prêtresses s’occupent de l’entretient des temples et animent les rites religieux. La force d’un clergé dépend souvent de la popularité de la divinité dans la cité. Le clergé le plus puissant est celui d’Eriod, dieu de la mer, prié par de nombreux levantins qui sont un avant tout un peuple de marins.

• Eriod : surnommé le « porte tempête », Dieu triton et divinité principale de la plupart des cités du Levant. Eriod est considéré comme un Dieu jaloux et coléreux, qui demande une grande quantité d’offrande pour être apaisé. Il apparaît dans de nombreux récits épiques, guidant les navires de grands héros à travers les océans, affrontant monstres et leviathan, portant tempêtes et ras de marré sur ceux qui l’offense. Il est coutume pour les marins de lui faire une offrande avant de prendre la mer.
• Lissandis : Déesse du courage, de la justice, de la beauté et de la vertu, représentée par une femme à 4 bras, chacun représentant une facette de son pouvoir. On l’invoque pour prouver sa valeur morale, il n’est pas rare que les procès soient organisés dans un temple de Lissandis.
• Argod : Dieu de la joie, de la fête et de l’abondance. Argod bénis les festivités et assure les belles récoltes. Il est représenté comme un gros bonhomme à la figure joyeuse. Les paysans l’invoquent au printemps pour demander une belle saison et des récoltes abondantes, la plupart des grandes festivités s’organisent en son honneur.
• Aephanis : Déesse de la vie, de la mort et de l’apaisement. La voyageuse silencieuse, la dernière guide, sa beauté est la première et la dernière vision des mortels. On dit qu’elle est présente à la naissance, et qu’elle ne réapparait qu’au jour du dernier soupir, encapée de noir et escortant sans bruit l’âme du défunt dans son dernier voyage. Sa douceur apaise les âmes meurtries et mélancolique. Aephanis est priée par les femmes enceintes, invoquée dans les cérémonies funéraires et louée par les guérisseurs.