Choniques d`Arkadia

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Le culte de Kitaï

La culte de Kitaï est une religion animiste usuellement pratiquée dans les steppes du Kanakat par le peuple kanak. Les nomades de la steppe croient qu'il existe 3 plans verticaux, le ciel, la terre et les sous-terrains, qui ensemble forment le grand cosmos. Chaque plan est protégé par un puissant esprit : Kitaï, seigneur du ciel, acceuille les âmes de ceux qui meurent dans la plénitude, Tin, la mère montagne, règne sur la terre mortelle, protégeant et guidant les hommes durant leur courte existence terreste, Küm, le seigneur des sous-terrains, acceuille les âmes en peine, qui grondent leur colère au coeur du grand volcan d'Uküm.

A la fin des temps, Kitaï et Küm s'affronteront, et celui qui vaincra épousera Tin, la terre mortelle devenant alors soit un paradis, soit un enfer. Les nomades essayent par tout les moyens que leur esprit rejoigne Kitaï afin de renforcer sa horde, c'est pour cela qu'ils cherchent à vivre une vie libre, heureuse et à mourir dans la gloire plutôt que dans la rancoeur.

Rien n'est plus beau aux yeux d'un kanak que la liberté d'aller et venir sous la voute du ciel étoilé de Kitaï, ils méprisent ceux qui s'enferment dans de grands chateaux de pierre en se coupant du ciel, ceux qui lient leur âme à la terre en se sédentarisant ou les fous qui espèrent égaler la beauté de la nature en la souillant de leurs constructions de pierre.

Clergé

Les prêtres du culte sont les shamans, les kanaks pensent qu'ils sont capables de projeter leur esprit via des transes rituelles leur permettant de naviguer entre les plans et de communiquer avec les esprits. Toutes les tribus importantes ont un shaman, qui a un rôle à part dans l'organisation sociale, on lui voue un grand respect et on le consulte régulièrement pour dissiper les doutes de l'existence.

Rites

  • Autel funéraire : les kanaks placent leurs morts sur des autels funéraires au sommet de promontoires les plus proches possible du ciel, ceci afin d'aider l'esprit du défunt à rejoindre Kitaï. La cérémonie s'accompagne de transe shamanique et de chants guturaux de la guturaux. Le corps est ensuite laissé à l'abandon, on consdière que son enveloppe est vidée et que seul reste sa chair, qui retourne alors à la nature en étant dévorée.