Les kanaks sont un peuple humain de nomades originaire des grandes steppes du Kanakat. On les nomme souvent « peuple du cheval », car ils vivent une bonne partie de leur existence sur la scelle de leurs animaux. Organisés en nombeuses tribus liées entre elles par des liens de sang, les kanaks sont surtout connu pour les grandes expédition de pillage qu’ils lancent sur les empires frontaliers des steppes, notamment l’Empire Arkadien et l’Empire de Kador.

Les tribus kanaks vivent en groupes nomades, ils élèvent des chevaux et du bétail et déplace leur campement au fil des saisons, la richesse se mesurant plus sur le nombre de tête de bétail que sur l’accumulation d’or. Ils méprisent le mode de vie sédentaire, les édifices qu’ils construisent paraissant comme une souillure de la terre sacrée à leurs yeux. Ils vivent dans des yourtes faites de peaux d’animaux, qu’ils démontent pour leurs déplacements, et sont habitué au climat rude de la steppe : soleil écrasant en été et froid glacial en hivers. Ce sont des cavaliers exceptionnels et probablement les meilleurs archers montés du Continent, les enfants kanaks sont entrainés à cela dès le plus jeune âge.

La tribu kanak typique est constituée de plusieurs clans liés par des liens de sang issus de nombreux mariages internes. Le chef de la tribu est nommé Khan, élu parmis les fils ou frères du Khan l'ayant précédé. Il a une épouse officielle, et généralement une ou plusieurs concubines. Il est entouré des hommes de sa famille étendue, fils, cousins, frères et oncles, qui forment le Tann, le cercle du sang. Juste en dessous se trouve le Kataï, le cercle tribal, constitué des chefs de clans liés au Khan par des mariages ou des promesses. La société kanak est patriarcale et les femmes sont exclues de la succession, elles jouent cependant un rôle diplomatique important : les plus âgées forment le Jinn, l'assemblée des femmes de la tribu, elles s'occupent souvent de la politique matrimoniale, organisant des mariages pour maintenir la paix interne, et peuvent même être envoyée pour négocier un traiter avec l'assemblée des femmes d'une tribu ennemie.

Le territoire de la steppe est partagé entre plusieurs grandes tribus, qui entre régulièrement en conflit les unes avec les autres, essentiellement pour des raisons territoriales. Quand elles ne se font pas la guerre, les tribus kanaks lancent régulièrement des chevauchées, des raids de pillage organisés contre les sédentaires vivants aux frontières de la steppe visant à ramener butin et esclaves. Particulièrement redouté par leurs voisins, il n’est pas rare que des villes payent un tribut pour éviter d’être saccagée.

Les kanaks sont craint par tous leurs voisins directs qui sont victimes de leurs raids réguliers, l’Empire Arkadien a investit énormément dans la défense de l’Istarie, sa province la plus à l’est, uniquement pour se prémunir de leurs chevauchées. Ils attaquent également l’Empire de Kador, le peuple Fang de l’est et poussent parfois même jusqu’aux Terres Sauvages. La Transnoroyévie est le territoire qui est le plus victime des attaques, il est coutume pour les cités joyaux de payer des tributs aux nomades pour éviter d’être dévasté. Mais il serait réducteur de dire que les kanaks ne sont que des pillards, en réalité, ils commercent également beaucoup avec les peuples frontaliers, leurs chevaux se vendant à prix d’or.

Il existe une très grande rivalité entre les kanaks et les orcs, eux aussi nomades. Les kanaks craignent la férocité de leurs hordes. Les deux peuples se combattent depuis des siècles dans une série de conflits et d’escarmouches. Il est traditionnellement accepté par les kanaks que le nord de la rivière Orok est la terre des orcs, mais ceux-ci n’hésitent pas à s’aventurer dans le sud et à s’en prendre aux campement kanaks.

Les Kanaks sont animistes, ils croient dans une variante locale que l’on nomme culte de Kitaï.