lien dynasties arkadiennes et Empire Arkadien
Prédécesseur : Simiel I Arkadis
Successeur : Septimus II Arkadis
Dynastie : Dynastie Arkadis
Règne : 66 → 71
Turiel I Arkadis
Turiel est le fils ainé de Simiel I Arkadis, il a 19 ans à la mort de son père. Si le jeune homme a hérité du tempérament de feu de son grand père le conquérant, il n'a pas hérité de son sens de la diplomatie. Entêté et prompt aux représailles violentes, son règne est connu pour le désastre qu'a été l'expédition d'Altar.
Montant sur le trône impérial durant les temps troublés du début de l'Empire, Turiel prend immédiatement la tête des légions de son père pour punir les barons rebelles du nord qu'il considère comme responsables de sa mort. Ses légions de vétérans traversent la rédouve et passe à la torche les baronnies rebelles, massacrant impitoyablement ceux qui s'opposèrent à son père. Si cet acte cruel inspire la peur chez ses ennemis, calmant les velléités de certains, il n'aide pas à le rendre populaire auprès de la noblesse landers.
Il épouse la fille du duc de Centralis, s'assurant le soutient des seigneurs de l'ouest. Il récompense immensément la fidélité, mais punis violemment toute opposition à la loi arkadienne. Ainsi lorsqu'un seigneur westrien procède à une levée pour attaquer un seigneur voisin ayant bafoué son honneur, l'Empereur intervient en faisant capturer et décapiter les deux seigneurs afin d'enforcer les réformes de son père bannissant les guerres privés et la pratique de la lévée. Il demande ensuite à tout les seigneurs de la région d'envoyer des otages à Arkadia pour s'assurer de leur allégeance.
Ces messages forts font diminuer les rebellions pendant un temps, mais ils ne contribuent jamais à régler le problème de fond, à savoir le mécontentement de l'ancienne noblesse qui refuse de voir ses privilèges ancestraux bafoués par les arkadiens.
En l'an 83, la province de Centralis est attaquée par un raid des pillards altari, sous les suppliques de son épouse, l'Empereur assemble sa légion, mais lorsqu'il arrive sur place, les pillards ont déjà repris la mer chargés de leur butin. Fou de rage, il consacre l'année suivante à préparer une flotte expéditionnaire, cherchant à se débarrasser définitivement de la menace altari. Contre l'avis de ses conseillers et de son frère Septimus, il prend la tête de l'expédition d'Altar, dont l'objectif est d’accoster sur l'archipel pour la raser de fond en comble.
L’expédition tourne au désastre, la flotte arkadienne est séparée par une tempête et arrive au compte goûte au large de l'archipel, laissant le temps aux altari de réunir une armée. Alors que la flotte de Turiel est coincée dans un fjord, affamée et démoralisée, les hommes d'altar lancent un assaut et la bataille qui s'en suit est aussi rapide que brutale. Les arkadiens sont défait, et Turiel meurt dans le tumulte des combats d'une flèche reçue dans l’œil droit. Les arkadiens se replient sur leurs navires et fuient l'archipel. Ce sera la seule et dernière fois qu'ils tenteront d'attaquer Altar.
La rumeur de la mort de l'Empereur se propage comme une trainée de poudre dans l'Empire et de nombreux barons rancuniers lèvent instantanément l'étendard de la rébellion, sachant que l'armée arkadienne est à son plus bas.


