Simiel I Arkadis est le second empereur de la 1ère dynastie impériale arkadienne, il succède à l’empereur Septimus en l’an 37, il a alors 26 ans. A l’image de son père, Simiel est un guerrier accompli, la postérité lui accordant le sobriquet d’empereur cheval car on dit qu’il passa la majorité de sa vie à dos de monture dans d’interminables campagnes militaires.

Son règne sera marqué par des conflits perpétuels contre la noblesse landers et westrienne visant à réduire leurs privilèges féodaux. Simiel découpe les régions conquises en provinces et mets à leur tête des ducs issus de la noblesse locale garants de l’ordre impérial, abolis le servage et confisque les terres de barons rebelles pour les redistribuer aux anciens esclaves humains du royaume elfique. Ces mesures impopulaires auprès des nobles entrainent de nombreux soulèvements qu’il fait mater par ses légions, mais il acquiert un grand soutient auprès du peuple qu’il libère du joug des barons, les paysans deviennent propriétaires de leurs terres et les serfs sont remplacés par des esclaves elfes capturés pendant la grande guerre de son père.

Simiel s’appuie sur la religion de l’ordo, encore mal comprise par les humains de l’ouest de tradition polythéiste, qui ajoutent souvent Akkanor à leur panthéon de divinités plutôt que de lui vouer un culte unique. L’Ordo grâce à ses bonnes œuvres, devient populaire et de nombreux gens du commun se convertissent, mais la noblesse reste réticente à cette religion étrangère qui sape leur pouvoir.

A 50 ans, Simiel apparait comme un homme fatigué, sa vie sur les routes de l’Empire matant révolte sur révolte ayant particulièrement miné sa santé. Ses manœuvres ont toutefois considérablement consolidé l’Empire sur ses bases, si l’ancienne aristocratie reste hostile, le peuple lui accueille les grandes réformes arkadiennes avec bienveillance. Il meurt à 55 ans alors qu’il est en campagne contre plusieurs barons rebelles du nord, on dit qu’il tomba d’épuisement de son cheval. Adoré de ses légionnaires, les vétérans insistent pour accompagner la dépouille de l'empereur dans sa procession funèbre jusqu’à la capitale.