lien dynasties arkadiennes et Empire Arkadien
Prédécesseur : Turiel I Arkadis
Successeur : Aurelius I Arkadis
Dynastie : Dynastie Arkadis
Règne : 71 → 84
Septimus II Arkadis
Septimus II Arkadis, dit le pieux, est le 4ème empereur de la 1ère dynastie arkadienne. Deuxième fils de Simiel I Arkadis, il hérite de l'empire à la mort de son frère ainé Turiel. Septimus était un homme très pieux, il contribuera beaucoup à la propagation du culte de l'ordo parmi les populations westrienne et landers, mais sa piété se changea au fur et à mesure de son règne en une ferveur presque fanatique. On dit qu'il était marqué par la mort de son frère de qui il était très proche.
Lorsqu'il hérite du royaume, son frère vient de mourir dans un raid contre l'archipel d'altar avec une grande partie de sa légion. Il lui lègue un royaume fracturé, la seule chose qui retenait encore la noblesse conquise de se révolter étant la peur qu'il leur inspirait. Une fois disparu, ils se soulèvent immédiatement contre les arkadiens, toujours perçus comme des envahisseurs étrangers pour nombre d'entre eux.
L'Empire est mis en danger face à l'ampleur de la révolte, Septimus fait alors un appel aux croyants de l'ordo, très nombreux parmi le peuple, et parviens à rassembler plusieurs légion à la capitale. Il promulgue plusieurs édits, permettant aux chevaliers croyants de s'associer au clergé et fondant ainsi le premier ordre de chevalerie, l'ordre de la sainte-lance qu'il utilisera au cours de sa campagne militaire.
La rébellion tourne alors en guerre de religion, les barons font face de leur côté à des scissions internes, une partie de leurs paysans refusant de combattre l'Empereur représentant du Dieu unique sur terre et descendant du libérateur. De nombreuses villes loyalistes proclament leur allégeance à l'Empereur, refusant de retourner aux temps féodaux où marchands et bourgeois étaient soumis au bon vouloir des seigneurs.
Dans tout l'Empire éclate plusieurs batailles et la révolte des barons finit par être écrasée. Septimus ne parvient plus à contenir le zèle fanatique des nouveaux convertis, qui s'attaquent aux temples et aux prêtres de l'ancienne religion. Il faudra une année pour rétablir la stabilité, durant laquelle beaucoup de gens se convertissent à l'ordo plus par terreur que par croyance. Cette guerre sanglante sera la dernière révolte d'ampleur des barons de l'ouest, ayant perdu le soutient de leur population, ils sont forcés de consentir à abandonner une partie de leur pouvoir.
Par la suite, Septimus continuera de faire avancer la cause de l'ordo dans son Empire, il fait construire le grand temple de l'Ordo à la capitale, centre névralgique du culte, et réforme les ordres de chevalerie pour les intégrer au clergé. Les chevaliers deviennent les défenseurs de la foi, ils ne sont désormais plus attachés à un suzerain, mais à l'Ordo, accomplissant des missions de défense de pèlerins pour la capitale et protégeant les frontières des barbares. De plus en plus d'anciens aristocrates se convertissent au culte.
Si Septimus est perçus comme un grand empereur par les religieux, beaucoup voie en lui un zélote sanguinaire et irrationnel. Il néglige son épouse et ses enfants, se perdant en d'interminables prières, et ne s’intéresse que peu à l'administration impériale. Son splendide temple de l'ordo est construit sur une colline sous laquelle s'étendent les bidonvilles d'une capitale devenue avec l'augmentation démographique un dédale de maisons anarchiques. Ses dépenses pour le culte se font au dépend du reste de l'Empire, et les légions impériales sont composés de foules de zélotes mal équipés n'ayant rien à voir avec les vétérans des guerres de son père.
Il meurt à l'âge de 34 ans dans des circonstances suspectes. On soupçonne sa femme l’impératrice Sybilla de l'avoir empoisonné pour installer son fils sur le trône. A la fin de son règne, la ferveur de Septimus tourna à la folie, on dit qu'il se faisait fouetter pour chaque pensée impure et faisait fréquemment séquestrer son épouse pour lui éviter la tentation de la chaire. Juste avant sa mort, Septimus envisageait de promulguer des lois visant à punir les incroyants de l'Empire, ce qui aurait pu précipiter une nouvelle guerre civile, il mourut avant d'avoir pu lancer ces réformes.


