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lien dynasties arkadiennes et Empire Arkadien
Prédécesseur : Septimus III Arkadis
Successeur : Elerim I Arkadis
Règne : 177 → 215
Aurelius II Arkadis
L'Empereur Aurelius II, dit le flamboyant, est le 10ème empereur de la 1ère dynastie arkadienne. Fils d'Albanus I Arkadis, il nait pendant la guerre indigne puis grandit sous le règne de son grand-père et de son père, il a 25 ans lorsqu'il monte sur le trône. La postérité accorde à Aurelius le titre de “flamboyant”, empereur énergique et débauché, il se distingue autant par ses prouesses martiales dans les différentes guerres qu'il mènera qu'à son mode de vie dissolu, enchainant conquêtes et beuveries en compagnie de son frère jumeaux Galeanus Arkadis. Lui et ses frères et sœurs sont connu sous le nom de la joyeuse fratrie, car lié par des liens très forts, ils gouverneront pratiquement ensemble l'Empire, l'un palliant aux faiblesses de l'autre, ce qui fît de son règne l'un des plus glorieux de l'histoire.
La joyeuse fratrie
Voir joyeuse fratrie
Dès leur plus jeunes âge, Aurelius a des lien d'affection très fort avec son frère jumeaux Galeanus, les deux frères se battant régulièrement, mais s'alliant toujours pour faire face aux autres. Ils sont également très proche de leur autre frère, Almaris, et de leur sœur Aurelia, qui s'ils n'ont pas hérité de la même témérité, ont l'avantage d'être plus rusés qu'eux.
Durant leur enfance, les 4 s'associeront pour tourmenter leur père, homme froid et austère, de leurs innombrables farces. En grandissant, les adolescents rebelles provoqueront souvent des scandales. Aurelius et son jumeau commencent très tôt à fréquenter la gent féminine, et leurs escapades lubriques n'échapperont pas aux yeux de la cours. Ils sont formé à la guerre par le vieux primus Orlis, vétéran des légions de leur père, qui les admirent pour leur talent, les deux hommes devenant dès 15 ans des duelistes redoutables, formés autant au combat ancestral arkadien qu'à l'art du combat des chevaliers de l'ouest.
Malgré les nombreuses colères de son père, Aurelius sera très attristé de sa mort, le vieil homme triste et fatigué avait en effet vécu la période trouble de la guerre indigne dans laquelle il avait perdu d'innombrables amis et parents. Aurelius accède au trône impérial à l'âge de 25 ans, étant né quelques minutes avant son frère, il se moquait souvent de lui en disant qu'il avait perdu le premier duel à leur naissance.
L'empereur guerrier
Voir deuxième guerre caldère et guerre du Val
Le début du règne d'Aurelius est incertain, nombreux sont ceux qui le pense incapable de gérer l'Empire. Pressé par le conseil des Primo de prendre une épouse pour assurer sa lignée, il marie Aphaelina Vesilis, la fille d'une des puissantes familles arkadiennes de la capitale. Ce mariage politique lui assure le soutien financier la famille Vesilis, mais il n'éprouvera jamais d'amour pour son épouse qu'il trompera d’innombrables fois pendant son règne.
Aurelius voyage beaucoup avec son frère jumeau, ensemble ils participent personnellement à des tournois et organisent d’innombrables banquets à la cour, ignorant souvent les affaires pressantes de l'empire qu'ils laissent aux mains du conseil. Les choses changent lorsque venu du nord, un nouveau peuple arrivant des terres sauvages, les north, s'attaquent à l'Empire dans une série de raids et de pillages. Aurelius et son frère prennent les armes et partent à la tête de leurs légions pacifier le nord, ils reviennent victorieux après une grande campagne punitive ayant détruit plusieurs clans north. Le conflit constant contre les north se prolongera durant tout son règne. La victoire aiguise l’appétit de l'empereur, qui désire désormais mettre fin aux pillages frontaliers des barbares caldères. Lui et son frère se disputent gravement durant l'organisation de la campagne, et il interdit à celui-ci de participer à la guerre, provoquant l'ire de celui-ci qui l'insultera publiquement durant un banquet. En représailles, Aurelius le fait envoyer en Westrie. Avant de partir aux combats, il désigne officiellement son frère Almaris Arkadis comme son représentant durant son absence. Celui-ci bien que jeune saura de par son éloquence et son sens de la gestion administrer l'Empire.
Aurelius participe à la deuxième guerre caldère, durant laquelle il s'illustre par ses faits d'armes et ses exploits stratégiques. Exploitant des différents entre les tribus, il parvint à mettre au pas la péninsule de Calderis en moins de 2 ans. Il devra ré-intervenir personnellement plusieurs fois au cours de son règne pour finalement mettre au pas la région.
Au même moment, son frère jumeaux Galeanus ivre de vengeance décide d'outrepasser les ordres de son frère. Il rassemble en toute illégalité les légions de westrie et lance sa propre opération militaire au Val d'est, prétextant défendre la région au nom de l'Empereur auprès du duc. La guerre du Val sera rapide et sanglante, l'Empire parvenant à s'emparer et à détruire le principal clan du Val, Galeanus revient victorieux après avoir pris des otages dans tous les clans principaux pour garantir leur soumission.
Le hasard veut que les deux frères finissent leur campagne presque en même temps. Lorsque les légions victorieuses d'Aurelius reviennent vers la capitale, il apprend la manœuvre de son frère et explose de rage. Il mène ses légions et l'intercepte avant qu'il ait pu atteindre la capitale. Les deux armées se retrouvent alors face à face, beaucoup craignent un retour des jours funestes de la guerre indigne, pourtant, lorsqu'ils se rencontrent prêt à s'entretuer, les deux frères se contentent de se hurler dessus mais termine par se serrer dans les bras dans un spectacle presque comique. La tension se relâche alors chez les légionnaires qui se mettent à rire avec leur empereur. Les deux frères rentrent à la capitale devant une population médusée qui s'attendait au pire, organisant un triomphe commun, les deux conquérants régaleront la capitale de festivités qui dureront un mois entier.
Le flamboyant
Rayonnant de son Aura de conquérant, Aurelius devient immensément populaire auprès du peuple et d'une partie de la noblesse. Son frère jumeau et lui continueront à mener un mode de vie dissolu, négligeant leur épouse, ils vont de guerres en banquets, engendrant de nombreux bâtards tant issus de la noblesse que du peuple. On disait alors que lorsque les frères arrivaient quelque part, mieux valait cacher ses filles. Certains profitaient de l'occasion en espérant secrètement qu'Aurelius finirait par répudier son épouse, ce qu'il ne fît jamais sous les conseils avisés de son frère Almaris.
Pendant tout ce temps, l'Empire était consciencieusement administré par Almaris, qui se démenait souvent pour financer les déboires et les excès de son frère, tout en le protégeant politiquement devant le conseil des primo. En coulisse, c'est sa sœur Aurelia qui assurait la sécurité interne de l'Empire. Prenant la tête de l'intelligencia, celle que l'on nommait la sorcière noire débusquait tous les complots avant qu'ils n'aient eu le temps de se propager. Le mode de vie de l'Empereur créait sans même qu'il ne s'en rende compte de nombreux ennemis, qui n'étaient arrêtés que par l’œil vigilant d'Aurelia et son réseau d'espions. Farouchement fidèles à leur frère malgré ses excès, Almaris et Aurelia voueront toute leur vie à sa cause sans jamais le trahir, ce qu'ils auraient pu faire aisément.
Le règne d'Aurelius fut long et ponctué de nombreuses guerres de pacifications aux frontières, essentiellement contre les north et les provinces fraichement conquises. Arrivé à 50 ans, Aurelius a pris de l'embonpoint et ses excès commencent à peser sur sa santé. Son frère jumeaux Galeanus meurt à l'âge de 59 ans d'un arrêt du cœur, ce qui en-deuil toute la fratrie. Aurelius fait organiser en son honneur le plus immense tournoi de joute de l'histoire de l'Empire. Il décède lui-même quelques années plus tard dans des circonstances encore mal connues, certains pensent qu'il serait mort comme son frère d'un arrêt cardiaque durant une orgie, son frère Almaris ayant maquillé l'affaire pour éviter le scandale. Malgré ses excès, le règne d'Aurelius II sera vu très positivement par ses contemporains. Fort d'innombrables victoires, il est perçus comme un grand conquérant, mais les religieux de l'Ordo le considéreront comme un débauché. Les chroniqueurs seront moins tendre avec lui, si ils reconnaissent ses prouesses martiales, nombreux sont ceux qui pensent que l'Empire n'aurait jamais tenu sans la vigilance d'Aurelia et la diplomatie d'Almaris. Si Aurelius fut un grand guerrier, il ne fut pas un très bon père, négligeant beaucoup l'éducation de son seul fils légitime, qu'Almaris prendra sous son aile.

