Choniques d`Arkadia

This is an old revision of the document!


Piraterie

Depuis l’aube du commerce maritime sur le Continent, l’accumulation de richesses des un attisa la convoitise des autres. La piraterie était un fléau que le Royaume elfique combattait déjà à l’âge des elfes, elle l’est aujourd’hui encore pour tout les royaumes du Continent. Revêtant différentes formes à travers les âges et les zones géographiques, la menace pirate reste une réalité dans de nombreuses mers du monde, les pirates s’attaquent aux navires de commerce, capturant des otages contre rançon et pillant occasionnellement les villages côtiers. Ils raflent or et esclaves, défiant le pouvoir des rois, parfois par idéologie, d’autre fois par cupidité, plus souvent pour se sortir de leur propre misère, sans que jamais personne n’ai su tout à fait mettre fin à cette pratique.


Piraterie de l'ouest

Dans les terres de l’Ouest, les principales menaces de pirateries sont contre les baronnies du nord et contre le puissant Empire Arkadien. La province impériale de Centralis faisant les frais chaque année des raids du peuple Altari, comme toute la côte ouest donnant sur la mer des typhons et l’ocean du Crépuscule. Les Altari sont un peuple de pillards et de marchands, n’hésitant pas à se muer en pirates lorsque l’occasion se présente.

Dans la mer d’Istariana, ce sont les Hazalaris qui pratiquent souvent la piraterie contre l’Empire. Cette piraterie occasionnelle se développe souvent en période de trouble, et est soutenue non officiellement par certaines cités de la côte du Delta du Zermer, soucieuses de préserver leur indépendance et de profiter des crises de l’Empire pour leur intérêts.


Piraterie en mer du sud

La piraterie des mers du sud date de plusieurs siècles. Elle commença à se développer sous le règne de l’Empire d’Orlu et se perpétua après son effondrement. Originellement, les premiers équipages pirates étaient des esclaves en fuite qui trouvèrent refuge dans l’inaccessible archipel de la brèche, leur rang grossissant au fur et à mesure qu’ils libéraient d’autres esclaves durant leurs raids.

Situé au carrefour stratégique où transite de nombreux navires marchands commerçant entre le Levant et l’Orlésie, l’archipel offrait une base arrière idéale pour les pirates, leur travail étant facilité par la corruption endémique aux cités orlésiennes qui n’hésitent pas à faire appel à eux dans leurs conflits internes. Les pirates de la brèche développèrent une culture qui leur est propre, marginale et farouchement libertaire, ils pratiquent la rapine et le pillage autant pour s’enrichir que par idéologie.

Les brechois aujourd’hui forment une véritable société, plusieurs fraternité pirates s’étant développées dans l’archipel, ils vivent dans une société méritocratique et démocratique, élisant leurs capitaines et rejetant toute autorité arbitraire. Ils prient la déesse Elanwe, déesse indomptable des océans, qui n’appartiennent et n’appartiendront jamais à aucun monarque. Les cités de la ligue levantine combattent cette piraterie depuis très longtemps, mais ne surent jamais pacifier l’archipel qui reste aujourd’hui fermement aux mains des pirates.


Piraterie à l'est

A l’est du continent, les pirates sont en majorité originaire de l’île de Zimbar, les zimbariens étant un peuple guerrier ayant spécialisé leur économie dans la rafle et la revente d’esclaves aux cités orlésiennes et à l’Empire Kadorien. Ces marins avides se muent facilement en pirates lorsque les temps deviennent difficiles, s’attaquant aux routes de commerce le long de la côte est du Continent.

D’autre part, les habitants de l’île de Khulan situé plus au nord sont connus comme étant de redoutables corsaires. Chassés de leurs terres par l’Empire Kadorien, les marins de khulans se vengent aujourd’hui en s’attaquant à l’Empire et l’état vassal qu’il a installé à Bataï, entravant sérieusement le commerce maritime dans les eaux du nord-est.