La cité indépendante d'Aspor est la deuxième plus grande cités joyaux de transnoroyévie, elle fût fondée vers l'an 300 par des aventuriers en quête d'or après la découverte des grandes rivières aurifères dans la région. Établie sur les rives de la rivière Slava, la ville n'était alors qu'un avant poste fortifié faisant face à de nombreuses attaques des nomades kanaks et des tribus orcs des proches montagnes sombres. Avec le temps l'or de la rivière finit par s'épuiser, mais la découverte de gisement dans les collines plus au nord et l'installation de villages miniers redynamisa la région, Aspor devint petit à petit une grande ville aux frontières du monde sauvage de la steppe, les arrivées successives de populations et l'absence de pouvoir central fort créant un étalement de quartiers anarchiques aux sud de la colline de la cité.

Aspor est un nœuds commercial important liant l'est sauvage et l'Empire Arkadien. Avec ses 20.000 habitants, elle est l'une des plus populeuse de transnoroyévie, devancée uniquement par la puissante cité de Margath. De nombreux marchands y viennent pour acheter les produits issus de la steppe et les joyaux des mines qui sont ensuite acheminés jusqu'en Westrie où ils alimentent les orfèvreries. Cité, cosmopolite, elle est peuplée par des gens de tout horizon, majoritairement istariens et westriens, on trouve de nombreux habitants originaires de l'Empire ou des peuples avoisinants.

La ville est dirigée par la triarchie, 3 puissantes familles bourgeoises ayant établit des monopoles cruciaux sur certains aspects de l'économie de la cité, le grands conseil d'Aspor étant composé d'une vingtaine de familles puissantes appartenant à des factions des triarches. Comme de nombreuses villes de la région, les inégalités à Aspor sont très importantes, et la justice souvent arbitraire dépend essentiellement du status social de la personne. La sécurité est essentiellement assurée par des mercenaires à la solde des triarches, les plus riches s'entourant de leur garde personnelle, les bas-fonds de la ville sont pratiquement livrés à eux mêmes et de nombreux groupes criminels y sévissent.

La ville se caractérise par son style istarien, fait de maison à colombages aux toits pointus permettant de supporter les lourdes chutes de neige de la région. La plupart des cités de transnoroyévie sont faites de bois, mais Aspor est ceinte d'un grand mur de pierre, accoudés à une colline fortifiée sur laquelle se trouve une puissante citadelle, elle ne fût jamais pillée par les nomades kanaks depuis la construction du mur, ceux ci se contentant de ravager la région aux alentours. Les beaux quartiers sont composés de rues pavées et bien ordonnées, mais les quartiers sud, où s'entasse la population la plus miséreuse, sont composés de ruelles tortueuses et de routes boueuse d'où il émane une puanteur abominable.