lien dynasties arkadiennes et Empire Arkadien
Prédécesseur : Septimus II Arkadis
Successeur : Giddenis I Arkadis
Dynastie : Dynastie Arkadis
Règne : 84 → 145
Aurelius le réformateur est le 5ème empereur de la 1ère dynastie arkadienne, fils ainé de Septimus II Arkadis. Il n'a que 12 ans lorsqu'il monte sur le trône, sa mère Sybilla Arkadis assurant la régence jusqu'à ses 16 ans. Il est connu pour son long règne de 61 années, le plus long de tous les empereurs arkadiens, qui sera marqué par une période de paix et de stabilité prolongée en contradiction des règnes tumultueux de ses prédécesseurs. Aurelius est un homme calme, intelligent et diplomate, sachant régner avec fermeté tout en conciliant l'intérêt de l'Empire aux intérêts des nobles. Il est aujourd'hui reconnus comme étant l'un des plus grands empereur et homme d'état de l'histoire, ne rivalisant en popularité qu'avec son arrière grand père Septimus Ier.
L'expression arkadienne “Au temps d'Aurelius” couramment utilisée pour désigner une période heureuse et disparue de la vie se réfère au règne d'Aurelius.
Aurelius est marqué dès son enfance par les conflits sanglants du règne de son père, la guerre de religion a laissé les campagnes à feu et à sang. Sa mère Sybilla s'emploie à le protéger de l'influence de l'entourage de son père et des fanatiques religieux de la cour.
Aurelius est un enfant de nature calme et studieuse, il se passionne pour l'histoire de l'ancienne akkan et pour la culture de l'ouest, notamment la poésie westrienne. Il nait comme son arrière grand père avec le don et apprend aux côtés du grand mage Venerias à le maîtriser.
Alors qu'il a 15 ans, Aurelius tombe amoureux de Lissandra Viteris, une jeune fille issue d'une famille mineure de la noblesse arkadienne. Bien trop inférieure à lui de par son rang, sa mère s'oppose à cet amour, mais Aurelius qui d'ordinaire écoutait ses conseils avisés se rebelle. Lui et la jeune fille s'enfuient et se marient en secret, quand Sybilla apprend la nouvelle, elle finit par consentir à cette union, ne pouvant se résoudre briser cet amour, elle qui ne connu que les malheurs conjugaux et les excès de son mari Septimus II Arkadis. Elle fait envoyer la jeune fille dans une villa de campagne pour la protéger des adversaires politiques qui pourraient vouloir l'assassiner, de nombreux prétendants cherchant à marier leur propre fille à Aurelius.
A l'âge de 16 ans, la régence de Sybilla prend fin, et Aurelius monte sur le trône impérial. L'empire est encore marqué par la guerre de religion et la rancœur des barons. Aurelius fait congédier les éléments les plus extrémistes de la cour, il remplace le grand prêtre de l'Ordo par un homme plus humble à la vision plus balancée et proclame des édits protégeant les cultes ancestraux de l'ouest. Il commande ensuite au Primus Antonius de remettre ses légions en état.
Il épouse officiellement l'impératrice Lissandra, ce qui fait grand bruit et consterne l'élite patricienne arkadienne. De leur union naquit 2 fils et 2 filles, Lissandra se révèlera être une impératrice capable et intelligente, qui conseillera toute sa vie son mari et partageant en réalité le pouvoir avec lui.
Au début de son règne, les tensions sont très vives. D'un côté, les patriciens arkadiens pensent qu'un empereur si jeune ne saura tenir tête aux barons du nord, qui cherchent toujours à rétablir l'ordre féodal. De l'autre, les barons sont encore marqués par la rancœur laissée par le père d'Aurelius lors de la guerre de religion. La situation menace de dégénérer à nouveau en guerre ouverte.
Pour éviter la guerre, Aurelius fait réunir en l'an 90 un grand Concile rassemblant l'ancienne noblesse landers et westrienne ainsi que l'élite patricienne arkadienne et des représentants de l'ordo. Il expose devant les puissants de l'Empire sa grande réforme: la paix arkadienne, fondée sur l'application de la loi impériale, l'armée et la guerre devient une prérogative impériale, excluant les conflits privés et confirme les réformes de l'Empereur Simiel I Arkadis sur l'abolition du servage, des levées et du droit féodal. La paix arkadienne doit permettre l'essor du commerce et le progrès, la légion impériale intervenant en cas de non respect de celle-ci. En échange, il accorde des titres impériaux aux nobles et des avantages héréditaires pour leur famille, il ouvre l'accès à la citoyenneté arkadienne à tout l'empire peut importe l'origine ethnique et prévois la création d'une nouvelle institution, le conseil des Primo, une assemblée de législateurs qui pourront proposer directement à l'Empereur des ajustements dans politique impériale. Après de longue délibération, le concile se termine sur un accord commun qui évite la guerre.
Après avoir évité à l'empire une guerre qui semblait inévitable, Aurelius sort grandit du grand concile, il a l'image d'un Empereur capable malgré son jeune âge. Il ne le sait pas encore, mais sa décision vient de mettre fin aux guerres des barons, elle ouvre la porte sur l'assimilation des peuples conquit à l'empire et à sa culture.
La paix arkadienne permet l'essor du commerce, des sciences et des arts, les provinces impériales se spécialisent et l'afflux d'or provenant des taxations permet à l'Empereur d'entreprendre des grandes réformes qui transformeront profondément l'Empire. Il fortifie les frontières, réduisant les incursions de peuples barbares, notamment en Westrie où les hommes du val causent des troubles depuis des générations. La noblesse s'enrichit, tandis que le peuple bénéficie d'une liberté encore jamais vue depuis des siècles.
Aurelius règne en conciliateur, apaisant les tensions entre les différentes parties, entouré de conseillers capables et prenant soin d'inclure son épouse ainsi que le conseil des primo dans ses décisions. Il évite à plusieurs reprise des conflits entre landers et westriens qui sont divisés sur la question de l'esclavage, pratique qui lui déplait mais qu'il ne s'aventurera jamais à bannir.
Il améliore la connexion de l'Empire en faisant construire un réseau routier entre les principales cités et entreprend de grands travaux d’embellissement de la capitale. Il crée l'institution du Magisterium afin de contrôler la pratique de la sorcellerie à travers l'Empire et y met à sa tête son ancien tuteur, le très sage magistère Venerias, avec pour objectif de relancer les études sur la magie s'inspirant des méthodes des elfes valadìns.
On le nomme alors Aurelius le réformateur, sous son règne l'empire bénéficie d'une longue période de paix et la population s'assimile de plus en plus aux us et coutumes arkadiennes, elle se convertit massivement à la religion de l'ordo tandis que les institutions impériales s'implantent solidement dans les territoires provinciaux. Lui comme l'impératrice sont adorés du peuple comme des nobles, la cour impériale rayonne par son activité, ses fêtes et ses réceptions. Les colères d’antan font place à l'insouciance, les guerres aux banquets. L'Empereur visite les quatre coins de son Empire, il devient patron des arts en subventionnant des poètes et peintres westriens dont il met la culture à l'honneur et fait l'éloge de la gastronomie landers. Pour beaucoup, le règne d'Aurelius marque l'âge d'or de l'empire.
En l'an 134, à l'âge de 62 ans, Aurelius organise d'immenses festivités dans tout l'Empire pour fêter les 50 ans de son règne. On dit que jamais l'empire ne vu de festivités aussi grandioses, à travers toutes les cités, on clame le nom d'Aurelius, le vieil Empereur. C'est à cette occasion qu'Aurelius tente en vain de réconcilier ses deux fils, Giddenis et Albanus, dont la rivalité lui inspire beaucoup de peine .
La mort de son petit fils l'année suivante, le fils de son ainé Giddenis, vient meurtrir l'esprit du vieil Empereur, qui s'inquiète pour sa succession. Fatigué, il continue pourtant à œuvrer pour l'empire, assistant à toutes les réunions du conseil des primo, ses rares moments de quiétudes sont consacrés à l'écriture de ses mémoires et à la rédaction de traités d'histoire ou de poésie. Malgré la grandeur de son règne, l'Empereur ne parvient pas à trouver le repos, rongé par l'anxiété d'avoir peut être commis une erreur.
Son amour de toujours, l'impératrice Lissandra, décède de maladie en 144, l'Empereur sombre alors dans une profonde tristesse. Il rédige pour ses funérailles un poème d'amour magnifique, puis se reclus dans son palais, inconsolable. L'année suivante, il décède dans son sommeil, on dit que l'Empereur ne pouvait imaginer de vie sans l'impératrice. Il laisse à son fils Giddenis I Arkadis un empire en paix et ayant enfin affirmé la légitimité de leur lignée. A l'occasion de ses funérailles, les chroniques racontent qu'un million de personnes de tout l'Empire se déplacèrent à la capitale pour faire leurs adieux à l'Empereur, les processions sont si grandes qu'il faut patienter une semaine sur la route avant d'être autorisé à rentrer dans la ville.
L'héritage d'Aurelius, lui, ne mourra jamais vraiment, des siècles plus tard, son règne inspire toujours ceux qui aspirent à la grandeur. Enfant d'un état en guerre perpétuelle, il su par sa mesure et son intelligence ramener la paix et la prospérité.