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Lien histoire et secte catunite

Sainte guerre

La sainte guerre, également nommée guerres catunites, est une série de conflits et de campagnes militaires entreprises par l'Empire Arkadien sous le règne de Turiel III Arkadis puis de son fils Septimus IV Arkadis contre la secte catunite, un mouvement religieux fanatique ayant pris le contrôle du delta du Zermer.


Prélude

Autours de l'an 300, les adeptes du prophète Catùn terminent leur long périple à travers le désert et atteignent la cité hazalaris de Dur-Arrakah dans le delta du Zermer. C'est dans cette cité que la secte, qui n'était alors qu'un rassemblement de quelques centaines de nomades, va prendre son essor.

Les prèches du prophète ont un succès retentissant chez les populations de la ville, et des conversions massives au culte permettent en quelques années au prophète de se faire élire comme prince-marchand à la tête de la cité. Les catunites commencent alors à persécuter les autres cultes, leur imposant des taxes supplémentaires et diminuant leurs droits. De nombreuses personnes fuient les persécutions vers les cités côtières qui se montre de plus en plus menaçantes, ce qui pousse le prophète à leur déclarer la guerre. Les importants ports de Sirpah et de Nimzar sont pris dans les années qui suivent, et les catunites se préparent maintenant à attaquer la cité d'Ashurar.

Partout où ils passent, les zélotes catùnites portent la destruction, le culte se radicalisant au fur et à mesure de ses succès militaires. Les persécutions prennent de l'ampleur et plusieurs purges sont organisées dans les cités conquises. Le prophète adopte une politique ouvertement agressive, il veut former un royaume céleste et impose des taxes douanières très importantes sur le commerce transitant entre l'amont du fleuve Zermer et l'Empire Arkadien.

C'est dans ce climat de tension que l'Empereur Turiel III Arkadis, très préoccupé par l'expansion du culte, commence ses préparatifs pour une guerre contre les catunites, encouragé par son inquiétude grandissante quant à la prophétie faite par son père sur son lit de mort, annonçant l'arrivée de l'“étoile rouge du sang et du chaos”, que l'Empereur associe au symbole de l'étoile rouge des catunites. Diplomate minutieux, l'Empereur prépare l'opinion de l'aristocratie impériale à la guerre, il fait envoyer des missionaires de l'Ordo dans le delta du Zermer, qui seront exécutés par les catunites, offrant à l'empereur le casus belli dont il avait besoin pour démarrer sa conquête. L'Empereur déclare le culte catunite comme impie, et lance un appel aux armes et à la guerre sainte à travers l'Empire. C'est le début de la sainte guerre, un conflit qui durera presque une décennie.


Conflit

La légion impériale débarque sur le Zermer au printemps de l'an 313, son premier objectif est de marcher sur la cité d'Ashurar assiégée par les catunites qui l'a appelée à l'aide. Les catunites sont vaincus par 2 fois dans les premiers mois de la guerre et la cité est sauvée du sac. L'Empereur dirige ensuite ses forces vers les cités côtières et mets le siège devant Nimzar afin de libérer un port pour faciliter l'approvisionnement de ses forces. Les catunites mènent une défense acharnée de la ville et refuses toute reddition, le siège s'éternisera et ne se terminera qu'un an et demi plus tard lorsque la cité affamée sera prise par un assaut des forces impériales.

La guerre s'enlise ensuite dans une série d'escarmouches, la légion parvient toujours à l'emporter, mais ne parvient pas à obtenir la victoire décisive dont elle a besoin, les catunites prenant soin d'esquiver les batailles rangées où la légion excelle. Chaque place forte doit être prise après de long sièges, les zélotes refusant obstinément de se rendre et se battant presque toujours jusqu'au dernier. De plus, les soldats arkadiens peu habitués au climat de la région souffrent de maladie et d'épuisement, les armures lourdes de la chevalerie de l'Ordo handicape énormément leur porteur à cause de la chaleur écrasante.

Le conflit religieux additionné aux tactiques moralement épuisantes des catunites pousse les légionnaires aux extrêmes, exécutions, massacres et pillages deviennent la norme, peu importe si les populations visées sont des hazalaris catunite ou non. Cela s'amplifie encore plus lorsque l'Empereur est obligé de retourner à la capitale à la mort de son épouse en 317, après 4 ans de conflit, l'Empire tiens les cités de la côte, mais les campagnes restent aux mains des catunites, et leur capitale ainsi que leur prophète à Dur-Arrakah semble toujours hors de portée.


Fin de la guerre

L'Empereur revient en 318 accompagné de son fils Septimus ainsi que des troupes fraiches, cherchant à remonter le moral déclinant de ses légions épuisées. Son objectif est de pousser vers l'est et de prendre la cité de Dur-Arrakah pour tuer le prophète Catùn et couper la tête du serpent.

Son plan sera difficile à mettre en œuvre, car les populations hazalaris qui voyaient les arkadiens comme des sauveurs au début de la guerre sont maintenant de plus en plus réticentes à les aider, les considérant eux aussi comme des envahisseurs après leurs nombreuses exactions, souvent provoquées par les éléments les plus fanatiques de la chevalerie de l'Ordo.

L'armée impériale progresse vers l'est, mais une catastrophe survient qui vient mettre un coup d'arrêt à la progression arkadienne. L'Empereur en personne est capturé lors d'une escarmouche catunite, probablement facilitée par l'utilisation d'une puissante sorcellerie. Le moral de la légion s'effondre, la honte d'avoir laissé l'ennemi prendre l'Empereur poussant pratiquement les légionnaires à la déroute. Seule l'intervention du prince Septimus parvient à sauver l'armée, grand chevalier, il galvanise ses hommes en leur inspirant une rage vengeresse.

La légion impériale arrive à Dur-Arrakah à l'automne 318 et pose le siège devant la cité. Les catunites utilisent l'Empereur comme otage, menaçant de l'offrir en sacrifice au grand céleste si les arkadiens s'attaquent à la cité mais le prince refuse de retirer ses troupes et demande des pourparlers avec le prophète. Il profite de la durée de la trêve pour organiser une ruse audacieuse visant à prendre la cité : aidé par des traitres à l'intérieur des murs, les légionnaires approchent de la muraille durant une nuit sans Lune alors que les catunites célèbrent un office religieux. Les traitres ouvrent les portes à l'armée arkadienne qui entre dans la cité, la ville sera livrée à un pillage d'une rare violence, la plupart des hommes sont massacrés, les femmes et les enfants étant réduit en esclavage. Le prince parvient à libérer son père avant que les catunites n'ai le temps de le tuer, un exploit qui lui vaudra les ovations de retour à la capitale, mais malgré la surprise, le prophète Catùn parvient à s'enfuir dans le chaos qui suivit la prise de la cité.

Poursuite de Catùn et ultime bataille

Après le sac de Dur-Arrakah, l'Empereur Turiel III Arkadis rentre à la capitale. Très éprouvé par sa captivité où il aurait subi de nombreux sévices, il meurt 2 années plus tard. Son fils est couronné Empereur sous le nom de Septimus IV Arkadis, le delta du Zermer devient un protectorat arkadien, mais la région reste grandement instable : d'une part, les hazalaris refusent la suzeraineté arkadienne sur leurs terres, d'autre part, le prophète Catùn bien que mis en déroute dispose toujours d'une armée dans les dunes zermerides qu'il utilise pour harceler les légions stationnée dans le delta.

Le nouvel Empereur revient dans la région du Zermer dès le début de son règne pour une dernière campagne contre les catunites, après des mois de poursuite à travers le désert, il parvient à engager l'armée du prophète. Au cours de la bataille des murmures, le prophète qui est un grand sorcier affronte les mages impériaux, tandis que les deux armées s'entrechoquent. La bataille se terminera par la mort du prophète Catùn, qui met fin à la sainte guerre, les catunites dispersés et privés de leur prophète ne se relèveront jamais du conflit.


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