Margath

Margath est la plus grande cité de transnoroyévie, elle fût fondée vers l'an 300 au pied des montagnes de l'Atlas Oriental sur les rives de la rivière Prodan par des orpailleurs comme une place forte protégeant la région contre les attaques des nomades kanaks. Elle se développa au fil du temps pour devenir la cité la plus populeuse de la région avec ses 20.000 habitants, profitant des très importants gisement de pierres précieuses, notamment de diamants, qui cascadaient des montagnes.

Margath ambitionne depuis longtemps à la grandeur, très tôt déjà, elle imposa sa volonté aux bourgades des alentours et mena la guerre contre les autres cités joyaux pour l'hégémonie régionale. Elle entra souvent en concurrence avec sa grande rivale, la cité d'Aspor, qui s'alliait à la cité de Teutobor pour la combattre.

Au départ, Margath s'organisa comme une république marchande, mais elle fut victime vers 370 d'un coup d'état organisé par un seigneur de guerre mercenaire à la solde de la ville, qui se proclama roi de Margath. Décédé depuis, c'est son fils qui a pris le pouvoir, les autres cités joyaux le surnomme le Tyran de Margath, car les seigneurs de la ville sont connus pour leur cruauté et leur violence, la route menant à la cité étant appelée le chemins du pale à cause des nombreux suppliciés qui sont empalés sur le bord de la route.

Margath est un nœud commercial au centre de la transnoroyévie, quiconque désire aller vers le sud doit passer par elle, et Margath impose une taxe à tout les marchands qui traversent son territoire. Si elle n'est pas la cité la plus riche, elle est la cité disposant des plus importantes forces militaires, s'appuyant sur des troupes expérimentées formées par la ville et non pas uniquement sur des mercenaires.

La vie est rude à Margath, le tyran dirigeant d'une main de fer et faisant appliquer sa loi grâce à ses impitoyables forces armées. Il y a d'importantes collusions entre le pouvoir et les marchands de la ville, le pouvoir corrompu octroyant des passes droits à ceux qui payent le seigneur de guerre. Il en résulte une société extrêmement polarisée entre les miséreux, très nombreux à Margath, et l'opulente classe de privilégiés qui supportent autant qu'ils craignent le tyran.

Margath bien qu'étant la plus peuplée n'a rien du faste de cités transnoroyéviennes comme Aspor. Conçue à ses origines comme un avant poste militaire, elle est construite en bois, et se présente comme un dédale de maisons anarchiques peu raffinées et de routes en terre battue. Elle dispose d'une importante forteresse surplombant la ville, demeure du Tyran et de sa garde personnelle.

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